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ESSAI JEEP GLADIATOR : LE PICK-UP SANS MALUS NI TVS

A bord de la Jeep Gladiator

Une fois installé à bord du Gladiator, on entre dans un autre univers. Celui d’une voiture dont la finalité est de permettre de transporter des objets de grande taille, dotée de capacités de franchissement redoutables grâce au système Selec-Trac mais qui ne fait pas l’impasse sur le luxe, la technologie et les équipements de sécurité active et passive. 

Les phares et feux arrière à LED sont de série tout comme la caméra de recul ParkView, l’aide au stationnement avant et arrière et le contrôle électronique de la stabilité (ESC) avec atténuation électronique du roulis. Jeep y ajoute aussi le détecteur d’angles morts et de présence arrière, le détecteur de collision avec freinage autonome ou le régulateur de vitesse adaptatif. Enfin, une caméra auto nettoyante avant est intégrée à la calandre afin de détecter facilement les obstacles

Tout est étant luxueux, l’intérieur est entièrement lavable !

Le système Uconnect avec écran tactile de 8,4 pouces et un tableau de bord avec un écran TFT de 7 pouces (ce dernier est configurable) est complété par un système Hifi Alpine Premium à 8 haut-parleurs avec un subwoofer arrière et un amplificateur à 12 canaux de 552 W. Autant se le dire, l’écoute de votre playlist préférée entre ici dans une autre dimension et on peut transformer le Gladiator en salle de concert. 

La finition « Overland Launch Edition » (seule disponible en France) propose tout ou presque de série (seule la peinture métallisée est en option). De fait, on dispose, à l’extérieur,  des jantes en alliage de 18 pouces, d’un hardtop amovible en trois parties et des élargisseurs d’ailes couleur carrosserie. A bord, un bel intérieur en cuir noir et l’Apple CarPlay / Android Auto complètent la liste.

Impressions de conduite

Avec une vitesse de pointe de 177 km/h et un 0 à 100 km/h expédié en seulement 8,6 secondes, le Gladiator offre des performances suffisantes pour voyager. Le confort n’est pas celui d’une berline mais il est suffisant pour envisager un long voyage. Sur autoroute, la boite à 8 rapports permet de faire chuter le niveau sonore et la consommation. Toutefois, aux allures légales, n’espérez descendre sous les 10 litres pour 100 kilomètres.  Elle apporte un réel confort de conduite car elle passe les rapports en douceur et se montre réactive. 

En ville, le gabarit du Gladiator nécessite d’être attentif à la circulation et on apprécie les aides au stationnement dès qu’on envisage de se garer. Son terrain de jeu, ce sont les grands espaces et les routes en terre, en neige, sable ou tout autre revêtement où aucune autre voiture ne pourrait sérieusement s’engager sans risquer de devoir appeler un dépanneur. Elle y serait aussi à l’aise que notre Gladiator dans un parking souterrain.

Conclusion

Le Gladiator est un OVNI. Destiné à un usage spécifique, il ne sacrifie rien au confort ou à la technologie. Avec lui, tout déplacement prend la saveur d’une expédition, surtout si on retire les hard-top et pare-brise. Son plateau de chargement pourra à la fois être utile en semaine à un entrepreneur et lui permettre d’emmener sa famille faire du vélo en forêt le weekend. 

Texte et photos : P HORTAIL

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