Une évolution technique pour asseoir sa réputation
Sur le plan technique, cette première génération de Gladiator était disponible en version propulsion ou quatre roues motrices et était propulsée par le révolutionnaire moteur 6 cylindres en ligne de 3,8 litres de 140 ch. Soit l’un des premiers moteurs à arbre à cames en tête disponibles sur le marché nord-américain, qui faisait également ses débuts dans un SUV. En 1965, le moteur V8 AMC de 250 ch a été ajouté à la gamme.
Six ans plus tard, la Jeep Gladiator perd son nom de combattant romain et s’appelle simplement Jeep Pick-Up ou J-Series. Cela ne s’est pas fait au détriment des performances du modèle. Au contraire, il gagne en qualités tout-terrain avec la transmission intégrale manuelle Dana en 1977, puis le système Quadra-Trac en 1983.
Parallèlement, la gamme se diversifie et les niveaux d’équipement et de finition se rapprochent de ceux proposés sur les voitures de tourisme américaines de l’époque. Ainsi, des versions comme la Pionneer offrent un intérieur élégant, des pare-chocs chromés et des baguettes métaliques aux fenêtres, ainsi que des enjoliveurs, tandis que la finition Honcho dispose d’une sellerie Levi’s exclusive. Le point culminant est atteint en 1980 avec la finition Laredo. Ce dernier n’a rien à envier aux berlines de luxue : sellerie en cuir, chrome et système audio Alpine sophistiqué.
Une première fin de carrière
La fin de la vie commerciale de la première Jeep Gladiator interviendra en 1988. Il sera remplacé dans la gamme par la Jeep Comanche. Un modèle plus court qui restera dans les concessions jusqu’en 1992. Dès lors, Jeep ne proposera plus de pick-up à ses clients jusqu’en 2018. Il faudra alors attendre le lancement de la nouvelle génération de Gladiator. Pourtant, ce type de véhicule a toujours été très présent dans l’ADN de la marque. En effet, au cours des 26 années d’absence, pas moins de quatre concept-cars aux caractéristiques de pick-up ont été présentés.
Le Gladiator va pouvoir poursuivre sa carrière dans son pays d’origine, mais ne continuera plus en Europe. Peu adapté aux formats de nos routes et aux restrictions des émissions polluantes, pour l’heure, on ignore si une future déclinaison électrique sera proposée.