Tintin comme Jeep sont synonymes d’aventures et ces deux icônes respectés chacun dans leur domaine, ont été réunis. Dans deux aventures du petit reporter belge plus précisément, bien qu’une aventure ait mieux exposé la Jeep.
La Jeep a fait des apparitions avec Tintin
La Jeep Willys, tout premier modèle de l’histoire de la firme américaine, version civile déclinée du modèle militaire est devenue une légende. Mais là où Hergé (le créateur de Tintin) est un visionnaire, c’est qu’il n’hésita pas à la croquer dans une BD avant même qu’elle ne connaisse un succès mondial.
Si vous êtes un Tintinophile ou lecteur assidu, vous avez très certainement vu la Jeep rouge dans « Au Pays de l’Or Noir ». La célèbre Willys aux mains des deux inspecteurs Dupond et Dupont traversant le désert. La quinzième aventure de Tintin est parue en 1950, mais avant cela dès 1939 dans le Petit Vingtième. Et à cette époque là, la Jeep n’existait pas encore. C’est pourquoi, les Dupondt traversent initialement le désert dans une Peugeot 201.
Mais rapidement Hergé va jeter son dévolu sur une autre voiture quand il republiera l’histoire sous forme de BD. Si la première histoire parue en 1950, évoquait la Palestine (alors sous mandat britannique), une version remaniée paraîtra en 1971. Si, initialement la Peugeot 201 fut choisie, c’était pour sa robustesse, prouvée par la traversée du Sahara par Pierrette Bideau partie rejoindre son fiancé. Puis, après la Seconde Guerre Mondiale, Hergé mettra en scène la Jeep Willys, qui fut un précieux outil pour l’Armée Américaine.
La Jeep s’imposa comme une évidence
Comme pour célébrer le succès des troupes américaines avec l’aide de la Willys, cette dernière avait trouvé grâce aux yeux d’Hergé. Quoi de mieux pour illustrer une traversée du désert qu’un véhicule solide et aux aptitudes de franchissement. S’il fallait un compagnon de route fiable pour les « Dupondt », alors la Jeep sera ce véhicule.
D’ailleurs, en dehors d’une traversée du désert, on retrouvera la Jeep pour une autre aventure. Certes, elles est moins mise en évidence, mais illustre tout de même son appartenance à l’histoire. Quand Hergé publie en 1953 « Objectif Lune » illustrant la conquête de l’Espace (et de la Lune), c’est une Jeep qui emmènera nos héros jusqu’à la base de lancement de la fusée.
Ce détail insoupçonné de la Jeep
Jeep au cours de son existence s’est attaché à respecté un trait de caractère : sa calandre. Cette dernière ouverte par plusieurs fentes, a varié le nombre selon les modèles. Mais depuis 1998, les 7 fentes de Jeep sont devenues la norme et le symbole de la marque. Mais en 1950, Hergé n’a pas été aussi attentif à ce détail. Si d’origine, la Willys en compte 9, Hergé, lui, va avoir du mal à reproduire cette exactitude. Jamais en fait, au fil des cases, la Jeep compte soit 6, 7 ou 8 fentes, mais jamais 9 !
Parmi les aventures de Tintin, par deux fois Jeep a été mis en avant dans les bandes dessinées. Toutes deux ont été reproduites pour les produits dérivés. L’une est rouge, celle des Dupondt dans le désert de l’Or Noir, l’autre est bleue dans « Objectif Lune ».