Stellantis renonce à licencier 1 100 personnes dans l'Ohio - Univers Jeep

Stellantis renonce à licencier 1 100 personnes dans l’Ohio

Il y a quelques semaines de cela, un plan visait à supprimer 1 100 emplois dans l’usine Jeep de l’Ohio. Une réorganisation des équipes de travail et une diminution de la production des Gladiator avaient provoqué cette décision.

L’usine Jeep de l’Ohio ne supprimera pas 1 100 emplois

Stellantis a annoncé qu’il annulait les plans de licenciement de 1 100 travailleurs dans son usine Jeep de l’Ohio. Cette décision intervient seulement quelques semaines après la démission soudaine du PDG Carlos Tavares. À l’origine, une réduction des équipes était prévue pour début janvier, entraînant des licenciements indéfinis. Cependant, Stellantis a décidé d’étendre un programme d’ajustement et de reconversion professionnelle. Cela garantira que les salariés ne se retrouvent pas sans emploi au début de la nouvelle année. Selon une déclaration publiée la semaine dernière, Stellantis a confirmé que les salariés retourneront à leurs postes après la période des fêtes.

Carlos Tavares, qui dirigeait le groupe franco-italien, a démissionné sous la pression croissante du Conseil d’Administration. Certains membres jugeaient ses objectifs irréalistes et sa stratégie potentiellement nuisible à l’avenir de l’entreprise. Ce départ a surpris, compte tenu de son historique en matière de réduction des coûts, un pilier des opérations de Stellantis pendant son mandat.

Cap sur la stratégie d’efficacité opérationnelle

La décision d’annuler les licenciements intervient après l’annonce d’une réduction des équipes à l’usine d’assemblage de Toledo Sud, où est fabriqué le Jeep Gladiator. Cette réduction s’inscrivait dans un plan plus large visant à améliorer l’efficacité opérationnelle et à gérer les stocks croissants en Amérique du Nord. Dans cette région, Stellantis a observé une baisse des ventes, notamment dans ses gammes populaires Jeep et Ram.

Malgré cette annulation, Stellantis a procédé à d’autres suppressions d’emplois en Amérique du Nord. Parmi celles-ci, 400 travailleurs ont été licenciés dans une usine de pièces automobiles à Detroit. Plus tôt cette année, Stellantis a annoncé des licenciements touchant 2 450 travailleurs dans une usine du Michigan, après l’arrêt de la production du Ram 1500 Classic.

Cette politique de réduction des coûts ne passe pas inaperçue, en particulier auprès du syndicat United Auto Workers (UAW). Shawn Fain, président de l’UAW, a sévèrement critiqué Stellantis, l’accusant de ne pas tenir ses engagements envers le syndicat. Il a même menacé d’une grève nationale. Cependant, Stellantis insiste sur le respect des termes de ses contrats.