Parmi les restaurations possibles des Jeep, Vigilante 4×4 est un expert en la matière. Ils connaissent l’ensemble des modèles mieux que personne. Aussi, l’installation d’un V10 de Viper dans un Cherokee de 1979 ne fut qu’une formalité.
Vigilante 4×4 avec des projets toujours aussi fous !
Vigilante 4×4, c’est l’histoire d’un expatrié belge nommé Daniel van Doveren qui avec sa femme texane, Rachel, tiennent cette entreprise de restauration de véhicules. Ils peuvent remettre à neuf, toutes les Jeep de n’importe quelle époque. Sur le site internet, on peut voir de nombreux projets, tous plus aboutis les uns que les autres.
Ils travaillent continuellement sur les modèles Jeep, que leurs employés les connaissent certainement mieux que ceux d’AMC à l’époque. En revanche, l’ancienne American Motors Corp ne bénéficiait pas de la technologie moderne. C’est l’atout de Vigilante 4×4 qui bénéficie donc de la conception assistée par ordinateur (CAO). Ainsi, avec la puissance des microprocesseurs à sa disposition et une équipe compétente, Vigilante 4×4 fait des miracles. En effet, ils peuvent rendre capable les Jeep de choses qu’elles n’auraient pu faire à leur époque. Ces Jeep sont restaurés avec soin, améliorés et dotées d’option de confort des temps modernes.
Un Cherokee de 1979 avec un V10
Transformer une Jeep classique avec un moteur V8 HEMI ou ce V10 de Viper, c’est le quotidien de Vigilante 4×4. A première vue, il n’est pas évident de deviner que ce Cherokee est un restomod. Pas même d’imaginer que sous le capot ce cache un V10, car c’est tout le principe de ces restaurations. Juste une peinture bicolore bleu clair sur blanc de bon goût et un joli ensemble de pneus BFGoodrich. Les projets de restauration doivent ainsi donner l’impression qu’ils sortent d’usine ou d’une concession.
Cette impression est renforcée lorsque vous vous installer à bord. Un volant d’époque et un tableau de bord personnalisé en aluminium vous accueille. Au milieu, les bouches d’aération HVAC sont conçues en interne à l’aide de logiciels de CAO et d’une imprimante 3D. De haut en bas, tout ce que vous voyez, touchez, et sentez dans cet intérieur rappelle parfaitement le 4×4 des années 70. Ce n’est qu’au moment où vous tournez la clé que tout change.
En effet, avec un V10 de 9,0l de 825 ch, le ronronnement est bien différent de celui d’origine. Heureusement, la boîte manuelle Tremec TR-6060 à six vitesses est parfaitement capable de gérer toute cette puissance. Avec une boîte de transfert à deux vitesses Advanced Adapters Atlas à l’arrière et un essieu Dana 44 à l’avant avec un Dana 60 à l’arrière, ce groupe motopropulseur et tous ses composants environnants sécurisent l’ensemble autant que possible pour ce Cherokee classique.
Il conserve ses capacités de franchissement
Les amortisseurs Fox Racing et à une suspension à ressorts hélicoïdaux permettent de garder l’ADN tout-terrain du Cherokee. Des disques de frein Baer percés, rainurés et fendus de 35 cm lui permettent de s’arrêter bien mieux que n’importe quelle Jeep classique. A son volant, aucun bruit ne vient déranger le plaisir de conduire, ce qui étonnant même pour une caisse de 45 ans. Quant au confort, il est assuré avec les nouvelles options installées, comme la climatisation. Ainsi, ce Cherokee de 1979 peut parfaitement être utilisé au quotidien, même par temps caniculaire.
Évidemment, un travail à la main d’orfèvrerie tel, à un prix. En effet, ce genre de véhicule si spécial s’adresse à une clientèle de passionnés… et fortunés. Mais, pour le prix proposé, c’est l’assurance d’avoir un modèle quasiment unique, voire sur-mesure. Certes, il égale le prix des SUV de luxe de Lamborghini ou Ferrari, mais un Cherokee de 1979 avec le bruit d’un V10, c’est presque inestimable. Un Cherokee de 1975 avec un V8 HEMI s’échange pour 295 000 dollars chez Vigilante 4×4. Un autre Grand Wagoneer de 1988 avec un V8 HEMI Hellcat de 825 ch était proposé à 395 000 dollars. Alors, même si le prix de celui-ci n’est annoncé, la fourchette de prix le situe dans ces idées-là.